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Session de travail du 15 juin 2006

Un rapide compte-rendu d’une première séance de travaux pratiques

lundi 19 juin 2006, par Eric P.

Ca y est, les hostilités sont ouvertes.

Rendez-vous dans mon antre pour attaquer les premières étapes de la réalisation, et surtout, manipuler les différents constituants disponibles afin d’affiner ou de rectifier les idées initiales.

Etaient présents :
 pour Planète Sciences, Sylvain Rondeau (secrétaire PSMed) et Bernard Cuissard (responsable de la section Environnement de PSMed)
 pour POBOT, Gilles, Fabrice et votre serviteur

Flotteurs

Deux flotteurs ont été taillés dans les tubes de PVC de 160 (le 140 n’étant plus disponible), et des idées ont été cherchées pour supplanter le bouchon vissé de proue. Deux raisons majeures à cette évolution :
 les bouchons sont prévus pour le montage dans l’extrémité évasée (femelle) des tubes de PVC. Or il n’y en a qu’une par tuyau
 ils coûtent une fortune : 25 Euros pièce

Il semble qu’on s’oriente vers une pièce de bois sur mesure, résinée comme il se doit pour résister à l’eau.

Les éléments de la structure en alu devant supporter le pont ont également été découpés aux mesures.

Une grosse séance de cogitation a également été menée pour trouver la bonne méthode pour héberger les divers éléments (batteries, électronique,...) dans les flotteurs, afin de les maintenir correctement en place quelle que soit la position du radeau (n’oublions pas qu’il va être manipulé par des utilisateurs pas obligatoirement hyper-soigneux), mais également d’en rendre la maintenance (recharge des batteries,...) la plus simple possible. Plusieurs options ont été analysée, et il reste encore du travail sur le sujet.

Même effervescence neuronale concernant la méthode de lestage des flotteurs : sacs de sable, ciment coulé dans les tuyaux, plombs de ceinture de plongée,...

Propulsion

L’option initiale des hélices à l’abri derrière les flotteurs (cf images de synthèse) a été revue. En effet, elle implique d’immerger suffisamment les flotteurs pour que l’hélice soit totalement dans l’eau, ce qui, compte tenu du volume des flotteurs, implique un lest rendant l’ensemble difficilement transportable et manipulable par des jeunes.

L’hélice (toujours carénée bien entendu) ira donc sous le flotteur, l’assemblage de son carénage avec le flotteur étant réalisé à l’aide de résine pour offrir la solidité nécessaire.

Ce changement d’option a d’ailleurs une incidence sur l’agencement de éléments dans les flotteurs.

Et on y met quoi finalement dans ces flotteurs ?

Initialement, il était prévu que les batteries et l’électronique de puissance des moteurs soient logées dans les flotteurs, ainsi que la réception et la carte de contrôle global.

En fin de compte, et pour minimiser la nécessité d’ouverture des flotteurs, on s’oriente maintenant vers :
 le minimum de choses dedans, soit le moteur et c’est tout
 les batteries regroupées dans un compartiment étanche (style Tupperware) fixé sous le pont
 idem pour l’électronique

Du coup, cela devient très simple de recharger les batteries, voire de les remplacer, ainsi que d’intervenir sur l’électronique (reprogrammation de la carte de contrôle par exemple).

Résumé

Tout cela a quand-même pris environ 5 heures, avec avouons-le une pause pizza au milieu. Le fossé du terrain 2005 posé sur 2 tréteaux a fait office de table en plein air (rien ne se perd 😉).

Vos commentaires

  • Le 20 juin 2006 à 12:40, par Hervé En réponse à : Session de travail du 15 juin 2006

    Bonjour et bravo pour ces tempêtes de cerveaux... Ce projet est super.

    Juste en passant, avec un peu de recul et sans vouloir tout remettre en question, ne serait-il pas plus simple d’utiliser une turbine (pompe refoulante) pour la propulsion ?

    Plus souple d’emploi et tout aussi efficace (voir les jet-skis), le seul problème mécanique étant l’orientation de la tuyère, ce qui ne devrait pas être plus difficile à réaliser que d’actionner des safrans pour gouverner le radeau.

    En partant sur une hypothèse que la tuyère puisse s’orienter sur 360°, le radeau y gagnerait en manoeuvrabilité et il n’y aurait qu’un moteur au lieu de 2, soit une diminution du risque de pannes.

    Voilà, c’était juste une petite idée en passant...

    Mes amitiés à toute l’équipe

    • Le 20 juin 2006 à 12:53, par Eric P. En réponse à : Session de travail du 15 juin 2006

      Salut Hervé,

      Et merci pour tes appréciations et contributions.

      L’hydro-jet (car c’est le nom de ce type de propulsion) est très bien, mais a plusieurs défauts :
       assez cher, or l’objectif est de rester dans un budget raisonnable
       mécaniquement vulnérable, or les utilisateurs ne seront pas forcément des tendres
       nécessite 2 organes de commande :
      — l’orientation de la tuyère pour la direction
      — le reverse pour la marche arrière

      L’option utilisée ici est ultra-simple et rustique : aucune pièce mobile, car pas de safran. La direction se gère comme pour un char (ou un robot différentiel), en actionnant les moteurs de propulsion en fonction de la manoeuvre souhaitée.

      L’orientation à 360° d’un hydrojet n’est pas possible. De tels systèmes omni-directionnels existent : il s’agit des propulseurs Voith-Schneider. Un bijou de mécanique, mais pas forcément compatible avec les ressources et contraintes du projet 😉

      Eric

    • Le 2 novembre 2006 à 18:45, par ? En réponse à : Session de travail du 15 juin 2006

      La page initialement référencée contenant les explications du principe de fonctionnement du propulseur VS a disparu visible.

      Voici donc un nouveau lien sur le sujet pour ceux que ça intéresse.

    Répondre à ce message

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