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Portique radio, sonde et flash

Où on réutilise au maximum les morceaux

jeudi 30 octobre 2008, par Eric P.

Petits rappels

Si vous vous souvenez du descriptif technique, nous mettons à disposition une sonde immergée permettant de faire différents relevés en temps réel. Pour l’instant, seuls les paramètres de température et de luminosité sont prévus, mais rien n’empêche de faire de la mesure de salinité, de turbidité,... en développant la sonde adaptée, celle que nous fournissons servant en fait de modèle.

Comme il n’est pas envisageable de transporter des signaux analogiques sur une telle longueur de câble, la conversion analogique / numérique est réalisée sur place, et les données sont communiquées par bus I2C vers la surface. L’I2C n’étant pas prévu pour supporter de telles distances, le bus est en fait bufferisé par des circuits PHILIPS P82B715, déjà cités dans un l’article référencé plus haut.

Specifications I2C
PHILIPS P82B715
I2C Bus Extender

La sonde

Il nous faut donc une enceinte hermétique capable de plonger à 10 mètres et de contenir des capteurs de luminosité et de température. Après moult recherches, je me suis arrêté sur une lampe flash pour plongée nocturne, qui se porte en brassard.

Lampe flash
Lampe flash (éléments)

Nous n’en conserverons que le corps en fait, c’est à dire la partie contenant les piles, mais débarrassée de son support de piles, et la coiffe transparente, qui vient à pic pour le capteur de luminosité. Comme vous pouvez le constater, l’ensemble est étanchéifié par deux joints toriques de bonne taille.

Bon, on s’occupera du sort de la sonde un peu plus tard (cf cet article).

C’est bête, il me reste des morceaux

Clignoteur

Ben oui : que faire de la partie flash, composée de 4 LEDs blanches haute puissance, pilotées par un brin d’électronique empaquetée dans un boitier cylindrique ?

Et si on en faisait un feu de mât ?

Bonne idée 😄

En fait, un truc me chagrinait depuis un moment : rien n’indique de manière flagrante que le boitier principal est sous tension ou non, et on risque donc de le laisser en route pour rien et de vider les batteries sans raison. Mettre un voyant lumineux n’aurait pas servi à grand’chose, car quasiment invisible en extérieur. Par contre, si on récupère la partie lumineuse de notre flash, ça devient plus sérieux.

Adjugé, vendu : on met cela en tête de mât, c’est à dire sur le portique radio, en l’alimentant avec les deux modules contenus dans le boitier. Ainsi, dès la mise sous tension, le flash sera en route, et impossible de le rater alors, surtout si on est à proximité.

Les poubelles contiennent de l’or

OK pour le principe, mais maintenant qu’on a réservé la coiffe transparent de la lampe à un autre usage, on l’habille comment notre clignotant ?

Simple : avec un bouchon doseur de flacon de bain de bouche :

Bouchon doseur

C’est transparent, assez résistant et ça a la bonne taille.

OK, mais et pour le faire tenir en place, tout en laissant tout cela démontable pour la maintenance ?

Simple : avec un tampon pour canalisation PVC un peu modifié (je vais finir par acheter des actions dans cette industrie). A gauche, l’original, à droite le bouchon modifié par alésage à la fraiseuse de manière à ce que le rebord du bouchon doseur soit bloqué en vissant le bouchon PVC :

Tampon PVC

Voici l’ensemble assemblé pour vérification :

Assemblage de vérification

Le module clignotant entre tout juste à l’intérieur de l’embase du bouchon PVC, avec quelques tours de scotch électricien pour obtenir un frottement suffisant au maintien en place.

Embase modifiée

On notera au passage que la partie qui vient normalement s’insérer dans le tube PVC a été retirée par tournage afin de réduire l’encombrement de l’ensemble.

Il ne reste plus qu’à percer le couvercle du boitier, et c’est fixé :

Le flash en place

Il n’y a plus qu’a souder les fils d’alimentation, à confectionner un réducteur de tension à base de LM7805 pour obtenir les 5V (il aurait fallu se contenter de 4V5 en théorie, vu que la lampe s’alimente avec 3 piles 1V5, mais ça passe quand même) et à raccorder le tout sur l’alimentation disponible sur la prise DB9, et le tour est joué. Je vous passe les détails, ça n’a que peu d’intérêt.

Et voilà le résultat côté décor :

L’envers du décor

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