Club robotique de Sophia-Antipolis

Accueil > Essais > Robots et kits > Aisoy > Un voyage avec Aisoy > Amélioration du support de la RasPi

Amélioration du support de la RasPi

vendredi 25 avril 2014, par Eric P.


Toutes les versions de cet article : [English] [français]

La Raspberry est logée dans un classique boitier acrylique transparent, fixé au dos d’Aisoy par une monture réalisée en impression 3D. Ce montage appelle un certain nombre de remarques, et mérite quelques améliorations pour vous éviter des déboires.

Vous avez noté que j’ai écrit le mot "fixé" en italique, car c’est vraiment symbolique. La fixation se résume en effet à deux colonnettes d’un peu plus de 20mm de long, qui viennent se loger dans les trous des vis de fixation supérieures du dos. Cela présente un certain nombre d’inconvénients :

  • fragilité
  • absence de maintien
  • mauvaise position

Consolidation des colonnettes

Ca n’a pas fait un pli l’une d’elles s’est rapidement cassée, et pourtant je peux vous assurer que je ne suis pas une brutasse épaisse, surtout quand j’ai une confiance modérée dans la solidité de quelque chose. C’était couru d’avance car le diamètre de ces parties est d’à peine 4mm et elles comportent un trou central, ce qui réduit la section de matière à quelque chose d’infime. Comme la solidité selon Z d’une pièce imprimé en 3D repose sur la cohésion entre elles des couches successives de matière, autant dire que dans notre cas elle est voisine de rien du tout.

J’ai tenté de recoller le bout de colonnette, mais sans réelle conviction. J’ai essayé tour à tour la colle universelle, la cyano, et même le pisto-colle [1], comptant sur la température de la colle liquide pour faire légèrement fondre la matière et assurer une meilleure tenue.

Comme prévu, il suffisait d’un effort minimal pour faire sauter le collage. Dans tous les cas sa copine ne demandait qu’à se casser un jour aussi.

Une solution simple est de les renforcer par une armature interne. Ne prenez pas peur, il suffit pour cela d’un simple clou pas trop gros, de repercer le trou axial au bon diamètre pour que le clou entre en forçant un tout petit peu pour tenir en place tout seul, et le tour est joué.

La preuve en image ci-contre.

OK, j’aurais pu couper la tête du clou pour qu’il soit totalement noyé dans la colonnette, mais de toute manière il va être au fond du trou une fois en place sur le dos d’Aisoy. Et n’oublions pas cette citation de Montesquieu : "Le mieux est le mortel ennemi du bien"

La fixation du boîtier de la RasPi

Bon, là non plus, ce n’est pas le top 😕

En fait, un seul boulon central, serré assez fort pour que les pieds caoutchouc du boîtier accrochent la monture. Autant dire la la monture en question avait l’air d’apprécier moyennement l’effort de serrage et était déjà déformée, car absence totale d’entretoise entre les deux pour rattraper l’écart créé par les pieds situés sous le boîtier acrylique. Et malgré le serrage, le simple fait de brancher ou débrancher les câbles de la RasPi faisait tourner l’ensemble.

On remplace le boulon unique par deux boulons, en utilisant un écrou comme entretoise, et en intercalant des rondelles pour éviter de martyriser les matières plastiques avec le serrage des écrous. Cet ajout a un double avantage :

  • jouer le rôle d’entretoise,
  • permettre au boulon de tenir tout seul [2] lorsqu’on a besoin pour une raison ou une autre de séparer le boîtier de la monture.

Au passage supprimez les pieds caoutchouc qui augmentent inutilement l’espace entre le boîtier et la monture. Leur effet anti-dérapant n’a de toute manière plus aucune utilité.

Mauvaise position de la RasPi

En fait elle est placée trop bas, ce qui fait que les câbles qui sont connectés sur le bord inférieur touchent la table. Soit notre Aisoy a les pattes arrières en l’air, soit on plie les fils, mais dans ce cas on exerce des efforts importants sur tout cela (colonnettes comprises 😉).

On profite donc du remplacement du boulon pour repercer les trous de manière à placer la RasPi le plus haut possible.

Les câbles ont maintenant un peu plus d’espace.

De toute manière les randonneurs vous diront qu’il faut toujours porter un sac à dos assez haut pour ne pas se casser les reins ;)

Améliorer la tenue en place du tout

Les colonnettes étant simplement engagées dans les trous du dos, à chaque fois qu’on manipule l’Aisoy pour l’allumer ou l’éteindre, tout se fait la malle.

Un petit peu d’adhésif pour les épaissir raisonnablement les fera tenir mieux en place et l’assemblage reste en un seul morceau même en faisant faire le culbuto à notre compère.

Et pour conclure

S’il y a une chose que je vous conseille avant toute autre, c’est de procéder à la consolidation des colonnettes. Tant que vous y êtes, le reste ne vous prendra pas beaucoup de temps et vous serez contents de l’avoir fait, mais cette première modification me paraît vraiment indispensable tant que nos amis d’Aisoy n’auront pas amélioré un peu le dispositif.


[1tu as vu Julien, j’avoue 😉

[2n’oublions pas que sa tête est entre le dos de la RasPi et le fond de son boîtier, et est donc totalement inaccessible pour le maintenir pendant le serrage

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.